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Notre Blason
Explication du blason :
Les deux écussons de gueules (rouge) sur champ d'argent (blanc) rappellent la famille D'Abbeville, qui fut seigneur de Domvast depuis 1300 (avec Guillaume d'Abbeville) jusqu'en 1486 (avec Jeanne d'Abbeville, dite de Boubers, épouse de Jean de Melun, connétable de France. La famille d'Abbeville, éteinte au XVe siècle, portait : d'argent à trois écussons de gueules. Le blason de Domvast en conserve deux, par souci d'équilibre de la composition. L'illustre famille De Melun qui hérita de la seigneurie par alliance et la conserva jusqu'au XVIIIe siècle, portait : d'azur à neuf besants d'or et au chef du même. Le blason de Domvast a emprunté un seul besant à ces armes.
Quant au cerf (qu'on désignait jadis sous le nom de bête rouge, le sanglier étant bête noire), il rappelle les grandes chasses qui firent jadis la réputation de Domvast. L'abbé Lheureux, curé du village, dans une monographie publiée en 1909, écrit notamment que "Jean d'Abbeville, seigneur de Domvast était un chasseur forcené. Le 18 septembre 1354, Jacques de Bourbon, comte de Ponthieu, ordonne au sénéchal de Ponthieu de l'informer sur le droit de chasse que prétend posséder Jean d'Abbeville dans le bois attenant à la forêt de Crécy "Aux bois du Crocq et de Wisquigny et en plusieurs autres comme avaient possédé ses devanciers de prendre grosses bestes rouges et noires, de si longtemps qu'il n'est mémoire du contraire..." Une autre enquête est ordonnée en 1360. L'abbé conclut : "Epilogue à cette affaire qui n'avait pas duré moins de 11 ans, Louis d'Abbeville, seigneur de Boubers et de Domvast, fils aîné de Jean (...) obtenait en août 1376 du roi Charles V des lettres de rémission. En conséquence, le sénéchal ordonne au procureur du roi de cesser toute poursuite, le 25 juillet 1377. On ne pourra pas nier que la chasse ne fut pas la principale passion de la famille d'Abbeville". Elle bénéficiait en effet, pour les seigneurs de Domvast, de l'autorisation spéciale du roi.
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Après avoir entendu lecture de cette documentation héraldique et historique et avoir examiné la maquette, le Conseil Municipal approuve le blason qui constituera désormais le symbole de la commune et décide que toutes les reproductions qui en seront faites pour son usage officiel se conformeront au blasonnement